mardi 21 janvier 2014

P2 - Séance 2 : Le combat contre la peine de mort, de Voltaire à Badinter.

Voltaire


“Mais s'il se trouve en effet une cause dans laquelle la loi permette de faire mourir un accusé qu'elle n'a pas condamné, il se trouvera mille causes dans lesquelles l'humanité, plus forte que la loi, doit épargner la vie de ceux que la loi elle-même a dévoués à la mort.”
Voltaire, Commentaire sur le livre des délits et des peines, chapitre X (1766).


Pour nous,cette citation dit que pour une raison de condamner a mort une personne il en existe mille autres de la laisser en vie.






Eléments biographiques


Voltaire est né le 21 novembre 1694, sous le nom de François Marie Arouet, à Paris. C’est un écrivain qui a marqué le siècle des Lumières : il a été l’un des plus grands représentants de ce mouvement. Voltaire souhaitait une monarchie modéré et libérale.
Il a rédigé des pièces de théâtre, des contes et des romans. Après avoir écrit des récits sur le régent, Voltaire est exilé au château de Sully puis un an à la prison de la Bastille. Une fois sorti, Il a participé à la rédaction de L’Encyclopédie au milieu du XVIIIème siècle. De 1725 à 1728, il fut exilé en Angleterre à la suite d’un litige avec un chevalier.  Puis il est revenu à Paris où il meurt, le 30 mai 1778.
Parmi ses principales oeuvres il y a Candide (1759) ; Zadig (1748) et L’ingénu (1767).



La lutte de Voltaire contre la peine de mort                                       


A partir de 1777 Voltaire va commencer a plaider contre la barbarie des exécutions. Il va aussi s'appuyer sur deux erreurs judiciaire dont la condamnation à entraîné la mort d’innocents, celle de Calas puis celle du chevalier de la Barre, pour discréditer et condamner la peine de mort.
Voltaire condamnait la peine de mort comme étant à la fois inhumaine et inefficace. La peine de mort était pour lui « des massacres en forme juridique, faits avec loyauté et cérémonie ». Il croit que la meilleure thérapie pour les criminels c’est de les envoyer dans des régions retirées où il leur faut travailler pour survivre : « Forcez les hommes au travail, vous les rendrez honnêtes gens », écrit-il dans Commentaire sur le livre des délits et des peines en 1766.
D’ailleurs Voltaire dit que “ l'épée de la justice est entre nos mains ; mais [que] nous devons plus souvent l'émousser que la rendre plus tranchante”, c’est a dire qu’il vaut mieux laisser la guillotine prendre la poussière plutôt que de l’utiliser.



Extrait du Traité sur la tolérance (1763) :
Il semble que, que quand il s’agit d’un parricide et de livrer un père de famille au plus affreux supplice, le jugement devrait être unanime, parce que les preuves d’un crime si inouï devraient être d’une évidence sensible à tout le monde : le moindre doute dans un cas pareil doit suffire pour faire trembler un juge qui va signer un arrêt de mort. La faiblesse de notre raison et l’insuffisance de nos lois se font sentir tous les jours ; mais dans quelle occasion en découvre-t-on mieux la misère que quand la prépondérance d’une seule voix fait rouer un citoyen ? Il fallait, dans Athènes, cinquante voix au delà de la moitié pour oser prononcer un jugement de mort. Qu’en résulte-t-il ? Ce que nous savons très inutilement, que les Grecs étaient plus sages et plus humains que nous.
Il paraissait impossible que Jean Calas, vieillard de soixante-huit ans, qui avait depuis longtemps les jambes enflées et faibles, eut seul étranglé et pendu un fils âgé de vingt-huit ans, qui était d’une force au-dessus de l’ordinaire ; il fallait absolument qu’il eut été assisté dans cette exécution par sa femme, par son fils Pierre Calas, par Lavaisse, et par la servante. Ils ne s’étaient pas quittés un seul moment le soir de cette fatale aventure. Mais cette supposition était encore aussi absurde que l’autre : car comment une servante zélée catholique aurait-elle pu souffrir que des huguenots assassinassent un jeune homme élevé par elle pour le punir d’aimer la religion de cette servante ? Comment Lavaisse serait-il venu exprès de Bordeaux pour étrangler son ami dont il ignorait la conversion prétendue ? Comment une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils ? Comment tous ensemble auraient-ils pu étrangler un jeune homme aussi robuste qu’eux tous, sans un combat long et violent, sans des cris affreux qui auraient appelé tout le voisinage, sans des coups réitérés, sans des meurtrissures, sans des habits déchirés.
Il était évident que, si le parricide avait pu être commis, tous les accusés étaient également coupables, parce qu’ils ne s’étaient pas quittés d’un moment; il était évident qu’ils ne l’étaient pas ; il était évident que le père seul ne pouvait l’être ; et cependant l’arrêt condamna ce père seul à expirer sur la roue.
Le motif de l’arrêt était aussi inconcevable que tout le reste. Les juges qui étaient décidés pour le supplice de Jean Calas persuadèrent aux autres que ce vieillard faible ne pourrait résister aux tourments, et qu’il avouerait sous les coups des bourreaux son crime et celui de ses complices. Ils furent confondus, quand ce  vieillard, en mourant sur la roue, prit Dieu à témoin de son innocence, et le conjura de pardonner à ses  juges.
Voltaire, Traité sur la tolérance, Histoire abrégée de la mort de Jean Calas (extrait), 1763.


Dans cet essai Voltaire cherche à faire réviser le procès de Jean Calas, qui serait accusé à tort d’avoir tué son fils. Il condamne ainsi l’intolérance (d’où le titre) des juges responsables de l'affaire. On dira de ce livre que c’est donc le plaidoyer de Jean Calas  et aussi un réquisitoire. Il cherche à convaincre ainsi qu’à persuader le lecteur.
En montrant calas comme un "vieillard", de "soixante-huit ans" ayant les "jambes enflées et faibles", Voltaire veut montrer la faiblesse de Jean Calas et susciter la pitié du lecteur. On remarque que le terme vieillard est utilisé 3 fois, dans tout l’extrait. Il y a un contraste entre le père et le fils, donc des antithèses.
Voltaire montre le caractère illogique de la mort du fils, il utilise d’ailleurs le terme “absurde” pour renforcer ce fait. On observe que la servante aurait aidé au meurtre du fils alors que c’est elle qui l’a élevé et c’est illogique car il a voulu se convertir dans la religion de la servante. Lavaisse serait venu de très loin (Bordeaux) pour tuer son ami.


Bibliographie

Dictionnaire Larousse illustré, 2011.
Encyclopedia Universalis, 1996.
Voltaire, Candide, 1759.
Voltaire, Traité sur la tolérance, 1763
http://www.amnesty.be/doc/agir-2099/nos-campagnes/peine-de-mort-315/amnesty-et-la-peine-de-mort/article/le-long-chemin-de-l-abolition-de-2809


Victor Hugo



“La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie.”
Discours à l’Assemblée constituante, 15 septembre 1848.



Eléments biographiques


Victor Hugo est né en 1802 à Besancon et mort en 1885 à Paris. Cet écrivain Francais est le troisième fils du général Léopold Hugo et de Sophie Trébuchet. Il se définit  en premier lieu comme  un poète classique et comme un monarchiste.
Certaines oeuvres, comme la préface de Cromwell en 1827 ou les Orientales en 1829, font de lui le poète qui incarne le mieux le romantisme. On constate qu’il évolue avec des idées libérales comme on peut le voir dans Notre Dame de Paris (1831).
En 1848 il est déporté et exilé à Jersey, puis à Guermsey, suite au coup d’état du 2 décembre 1851. Il est  de retour en 1870, accompagné d’idées républicaines qu’il défendra jusqu’à sa mort. Il sera ensuite incinéré et ses cendres seront déposées au Panthéon.








La lutte de Victor Hugo contre la peine de mort


Le premier de tous les combats de Victor Hugo est sans doute celui qu’il mène contre la peine de mort. Dès l’enfance, il est  impressionné quand il voit un condamné conduit à l’échafaud, sur une place de Burgos, puis, à l’adolescence, par les préparatifs du bourreau dressant la guillotine à la place de Grève à Paris. Révolté par ce "meurtre judiciaire", il va tenter toute sa vie d’inverser l’opinion en décrivant l’horreur de l’exécution. Il veut montrer l’injustice et pense que la misère et l’ignorance sont ce qui pousse les hommes à enfreindre la loi . Utilisant sa notoriété d’écrivain et son statut d’homme politique, il met son éloquence au service de cette cause, à travers des romans, des poèmes ou des  témoignages.


Extrait de L’Homme qui rit (1869).  


L’enfant voyait la bouche qui était un trou, le nez qui était un trou, et les yeux qui étaient des trous. Le corps était enveloppé et comme ficelé dans une grosse toile imbibée de naphte. La toile s’était moisie et rompue. Un genou passait à travers. Une crevasse laissait voir les côtes. Quelques parties étaient cadavre, d’autres squelette. Le visage était couleur de terre; des limaces, qui avaient erré dessus, y avaient laissé de vagues rubans d’argent. La toile, collée aux os, offrait des reliefs, comme une robe de statue. Le crâne, fêlé et fendu, avait l’hiatus d’un fruit pourri. Les dents étaient demeurées humaines, elles avaient conservé le rire. Un reste de cri semblait bruire dans la bouche ouverte. Il y avait quelques poils de barbe sur les joues. La tête, penchée, avait un air d’attention.


Victor Hugo, L’Homme Qui Rit (1869).




Nous allons voir ici en quoi Victor Hugo dénonce la peine de mort. Il évoque tout d’abord le dégoût en décrivant macabrement la scène, il utilise ensuite le champ lexical de la mort.
Tout au long du texte l’auteur décrit la scène minutieusement : “La toile s’était moisie et rompue”. Il veut que le lecteur s’imagine et se représente la scène, et d’une certaine manière il veut que nous nous mettions à la place du condamné pour nous montrer l’horreur de ce châtiment.
La mort est omniprésente dans ce texte avec des termes comme “cadavre” ; “d’autres squelette” ; “ Le visage était couleur de terre” ; “collée aux os”. Par cet emploi de vocabulaire il veut nous montrer cette fois-ci l'atmosphère présente lors de ce “crime” comme le définit Victor Hugo.
Victor Hugo par ce texte nous montre l’épouvante que représente cet acte. Il essaye aussi de nous rallier à sa cause : abolir la peine de mort.




Citations de Victor Hugo sur la peine de mort


“Partout où la peine de mort  est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare; la civilisation règne” (Actes et paroles).
“L’inviolabilité de la vie humaine est le droit des droits. Tous les principes découlent de celui-là. Il est la racine, ils sont les rameaux. L’échafaud est un crime permanent. C’est le plus insolent des outrages à la dignité humaine, à la civilisation, au progrès. Toutes les fois que l’échafaud est dressé, nous recevons un soufflet. Ce crime est commis en notre nom.”
“On tue les tigres pour la peau, les meurtriers pour l’exemple.“   
“J'ai dévoué ma vie au progrès, et le point de départ du progrès sur la terre, c'est l'inviolabilité de la vie humaine. De ce principe découlent la fin de la guerre et l'abolition de l'échafaud.”
“On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine.“   




Bibliographie


Dictionnaire Larousse, 2012.
Victor Hugo, Le Dernier Jour D’un Condamné (1829).
Victor Hugo, Claude Gueux (1834).
Victor Hugo, L’homme Qui Rit (1869).
Victor Hugo, Le Pendu, peinture (1859) .



                       Albert Camus



“Il faut croire que cet acte rituel est bien horrible pour arriver à vaincre l’indignation d’un homme simple et droit pour qu’un châtiment qu’il estimait cent fois mérité n’ai eu finalement d’autre effet que de lui retourner le cœur.”
Albert Camus, Réflexion sur la guillotine.




Eléments biographiques


Albert Camus est un écrivain et philosophe Français, né en 1913 en Algérie et mort en 1960. Camus a fait des études de philosophie. Il découvre cette discipline au lycée à Alger. Le jeune homme adhère à un certain moment au parti communiste en 1935,  il était contre le nazisme. Durant sa première année de communisme, le politicien est envoyé en mission pour recruter des musulmans. Pendant cette période, il fonde le Théâtre du Travail qu’il dissout juste après avoir abandonné son parti politique en 1937. Trois ans après, il se rend en France.
A Paris, il travaille pour un quotidien appelé Paris-Soir. Le philosophe fait la connaissance de Jean-Paul Sartre. Ce dernier voulait que Camus mette en scène sa pièce intitulé : Huis Clos. En 1947, il publie La Peste qui connaît un immense succès. Mais, en 1951, il publie un livre qui lui attire les foudres de beaucoup de personnes et subit de nombreuses critiques. Il y en a une  très péjorative qui est faite par son ancien ami Jean-Paul Sartre, ce qui annonce la fin de leur amitié. Puis, en 1956, il publie une nouvelle oeuvre qui est La Chute qui est encore une fois un échec et qui dérange par son cynisme et son pessimisme.
    Malgré tout, Albert Camus obtient un prix Nobel en 1957 "pour l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes". L’écrivain dédie son discours à son instituteur qui lui a permis de continuer ses études. Le 4 Janvier 1960, il se tue dans un accident de voiture b. On retrouve dans cette automobile le manuscrit inachevé du Premier Homme.


La lutte d’Albert Camus contre la peine de mort


Citations :
Le meurtrier a des excuses dans les passions de la nature. La loi, non” (Albert Camus contre la peine de mort)
Elle(la mort) est au corps politique ce que le cancer est au corps individuel.”
“Aujourd'hui, je partage absolument la conviction de Koestler : la peine de mort souille notre société et ses partisans ne peuvent la justifier en raison.”
“ On tue le criminel parce qu'on l'a fait pendant des siècles et, d'ailleurs, on le tue dans les formes qui ont été fixées à la fin du XVIIIe siècle. Par routine, on
reprendra donc les arguments qui avaient cours il  y a des siècles, quitte à les contredire par des mesures que l'évolution de la sensibilité publique rend inévitables. On applique une loi sans plus la raisonner et nos condamnés meurent par coeur, au nom d'une théorie à laquelle les exécuteurs ne croient pas. S'ils y croyaient, cela se saurait et surtout se verrait.


Selon Albert Camus dans la Réflexion sur la guillotine, la peine de mort n’a pas sa place dans la société actuelle. Pour lui la peine de mort souille la société et ne peut être justifiée par la loi. Il considère la peine de mort comme une tradition, une routine qui n’a pas été changée depuis des siècles et  qui ne devrait plus être appliquée de nos jours. Albert Camus est donc contre la peine de mort.


Bibliographie :


Dictionnaire Le Robert des noms propres. (2010)
Arthur Kœstler ,Albert Camus, Réflexions sur la peine capitale (comprenant : Réflexions sur la potence, Réflexions sur la guillotine,La Peine de mort en France), collection Liberté de l'esprit, Calmann-lévy, 1957.
Albert Camus, L’étranger, Gallimard, 1942.  
Albert Camus, Le premier homme, Gallimard, 1994.
http://classiques.uqac.ca/classiques/camus_albert/reflexions_guillotine/reflexions_guillotine.pdf



Robert Badinter


«Si je prouve que la peine de mort n’est ni utile ni nécessaire, j’aurais fait triompher la cause de l’humanité. »

Robert Badinter, L’Abolition de la peine de mort.




                       


Eléments biographiques


Robert Badinter est né le 30 mars 1928 à Paris, c’est un avocat au barreau de Paris. Il défend des causes célèbres, comme celle de Patrick Henry (condamné à rmort qui a été gracié par Badinter). Militant pour les Droits de l'homme, il entre au parti socialiste dès 1971. Nommé garde des Sceaux et ministre de la Justice durant le premier septennat de François Mitterrand, il fait voter par l'Assemblée Nationale l'abolition de la peine de mort le 18 septembre 1981. De 1986 à 1995, il préside le Conseil constitutionnel et dirige la commission d'arbitrage de la C.E.E. sur la question yougoslave. Auteur de nombreux ouvrages historiques et politiques, il occupe le siège de sénateur des Hauts-de-Seine depuis 1995.



La lutte de Robert Badinter contre la peine de mort             


Son combat commenca suite à l'exécution de Roger Bontems qui a eu lieu le 28 novembre 1972. En 1977 Patrick Henry est condamné  à la peine de mort, mais grâce à la plaidoirie de Robert Badinter, celui-ci évita la peine de mort et fut condamné à perpétuité. Cette décision a provoqué de grandes manifestations contre Robert Badinter.


Patrick Henry


Le 9 juillet 1981 Robert Badinter fait une conférence de presse. Durant le discours du 17 septembre 1981 à l’Assemblée nationale, Robert Badinter demande l’abolition de la peine de mort. Ce projet fut voté le 18 septembre 1981 (369 voix pour, et 113 voix contre). Ce moment est considéré comme historique. Le 9 octobre 1981 la loi sur l’abolition de la peine de mort est appliquée.
Pour défendre son avis Robert Badinter a écrit plusieurs ouvrages tel que L'exécution (1973), qui fut inspiré par l’histoire de Roger Bontems, L'abolition (2000) et Contre la peine de mort (2006).

    
Roger Bontems



Citations de Robert Badinter :

« La justice française ne peut plus être une justice qui tue. » (Extrait d’une interview dans Le Monde - 28 Août 1981).

"Comme la torture hier, la peine de mort est vouée à disparaître".
l« Si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. » (Extrait d'un discours à l’ Assemblée nationale - 17 Septembre 1981).



Le discours pour l’abolition de la peine de mort :
Robert Badinter fait son discours contre la peine de mort le 17 septembre 1981.c Il explique : « Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles. » (Extrait du discours de Robert Badinter à l’ Assemblée nationale, le 17 Septembre 1981).
Lors de son discours du 17 septembre il  lutte contre de la peine de mort pour les personnes ayant des déficiences mentales qui ont commis des crimes. Pour lui, ces personnes-là ne sont pas conscientes de  leurs actes, et doivent  donc êtres dirigés vers des hôpitaux spécialisés plutôt qu’être condamnés. Il énonce aussi le fait que l’erreur judiciaire existe, pour lui le doute légitime est trop présent pour pouvoir ôter la vie. C’est un acte radical : en cas de faux jugement on ne peut revenir en arrière.



Bibliographie :


L’abolition, de Robert Badinter paru en 2000.
L’exécution, de Robert Badinter paru en 1973.
Contre la peine de mort, écrit entre 1970 et 2006.
Dictionnaire Le petit robert des noms propres.
Le journal L’est éclair.

                                              




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