Les peintres et la Critique d’Art
par les Secondes 12
Alexandre Cabanel (1823-1889) : Naissance de Vénus, 1863.
Ce tableau représente la naissance de Venus qui se réveille sur la mer entourée d’anges.Venus est nue et les anges aussi.
Nous
trouvons que ce tableau est trop fantaisiste, pas assez réaliste et
ridicule car Venus est une déesse et elle est entourée d’anges qui
représentent l’amusement car ils jouent autour d’elle.
Le
titre du tableau lui correspond car en le regardant on a l’impression
d’assister à la naissance de Venus; elle se reveille nue au milieu de
la mer comme le veut la mythologie romaine.
Nous
trouvons aussi ce tableau beau car les détails sont précis par exemple
les cheveux de Venus ondulent sur l’eau grâce aux vagues.
Cette oeuvre a été réputé dès son exposition et l’est toujours réputé aujourd’hui.
Edouard Manet (1832-1883) : Olympia, 1863
Olympia,
d’Edouard Manet, peinte en 1863, présentée et acceptée avec difficulté
au Salon de 1865, déclenche un tel scandale que, très vite, le tableau
est déplacé et accroché le plus haut possible, pour apaiser public et
critiques.
Olympia, Edouard Manet, 1863, Musée d’Orsay
Dans
cette oeuvre, Edouard MANET nous expose une femme nue mais pas
entièrement car on peut en effet remarquer Ce tableau représente aussi
une femme nue allongée sur un lit c’est Olympia, une femme est à côté
d’elle, c’est sa servante, elle lui apporte des fleurs, il y a un chat
noir sur le côté.
Ce tableau est assez provocant car la femme sur le lit nous regarde fixement avec un air hautain.
Elle
est allongée sur un lit aux draps blancs, sur celui-ci se trouve un
chat que l’on distingue très mal. De même pour la servante, qui se
trouve en arrière plan, elle semble se fondre dans le décor de la scène.
Elle n’est qu’un objet parmi tant d’autres.le modele se situe au centre
de l’oeuvre et tout est fait pour attirer notre attention
Cette
oeuvre est un mélange entre l’indécence et la grossiereté. Elle est
offensante pour le public qui en l’observant pourrait se sentir mal à
l’aise. Elle donne une image péjorative de la femme en se livrant dans
le plus simple appareil .Elle se tient de facon à nous montrer ses
formes et semble vouloir nous séduire. son regard nous fixe profondément
et nous pousse à l’observer avec la plus grande attention.
Maintenant,
cette oeuvre est trés connu car elle a été exposé au salon des réfusé
de 1865 et c’est là qu’elle a tant été critiqué.
De
nos jour, beaucoup de musée se l’arrachent. Il y a quelques temps, a eu
lieu la première sortie du tableau du musée d’orsay pour etre exposé
pendant un certain temps au musée de Venise. Beaucoup de moyens on été
organisés pour cette évenement. Pour son transfert ,un énorme coffre de
sécurité a été fait sur mesure pour le tableau.cette oeuvre est une
piéce majeure trés importante pour le musée d’orsay.
Camille Corot : Une matinée. La danse des nymphes, 1850
Camille Corot présente au Salon de 1850-51 quatre tableaux, dont Une matinée. La danse des Nymphes.
Très apprécié par la critique et le public, ce tableau est acheté par
l’Etat. C’est le seul tableau de Corot qui entra de son vivant dans les
collections nationales.
Camille Corot a voulu nous montrer dans son tableau Une matinée. La danse des nymphes
que malgré le coté sombre et flou qu’il donne à la nature celle-ci
reste tout de même grandiose.Les nymphes sont des déesses subalternes
associés à la nature présentes dans de nombreuses mythologie, notamment
dans la mythologie grecque.
Dans
ce tableau nous pouvons voir plusieurs nymphes rejoignant deux des
leurs dansant sous un arbre . Cette peinture attire la sympathie du
public, de part son coté à la fois simple, mais imaginaire. Le contraste
de ce paysage sombre et inquitant et du ciel bleu et eclaircit nous
amène à un magnifique clair-obscur. L'aube vient de sourire, la rosée
pleure sur les champs encore engourdis par le sommeil de la nuit.
Ce
tableau est donc une oeuvre qui relève du monde de l’imaginaire. C’est
une réussite total, mettant en avant la beauté de la nature associé à la
mythologie antique.
Claude Monet (1840-1926) : Femmes au jardin, 1867
En
1866, Claude Monet entreprend la réalisation d’un tableau de grand
format sur lequel il fait figurer un groupe de personnages dans un
paysage. Proposée au Salon de 1867 sous le titre Femmes au jardin, cette
toile sera refusée par le jury.
Claude Monet (1840-1926), Femmes au jardin
Vers 1866, Huile sur toile
H. 255 ; L. 205 cm
(Musée d'Orsay)
Sur
ce tableau, nous pouvons apercevoir trois femmes et un homme. Ils font
tous partis de la catégorie bourgeoise de l'époque. En premier plan, une
femme tenant une ombrelle dans sa main, et dans l'autre elle tient un
bouquet de fleurs qu'elle regarde avec admiration. Elle est assise sur
l'herbe du jardin, vêtue d'une longue robe blanche et décorée de
broderies.La couleur mais aussi les broderies et les dentelles des
robes, nous montrent sans hésitation la richesse dans laquelle vivent
ces dames car toutes sont vêtus de blanc.
La
nature dans lequel se trouve ces jeunes demoiselles est pleins de repos
et de serenité. On y perçoit une luminosité forte qui donne une image
attractive du tableau. Ainsi dans ce tableau on constate que la posture
de ces femmes donne une apparence douce au tableau. Le climat en arrière
plan se remarque par la douceur qu’il apporte au tableau.
Gustave Courbet (1819-1877) : Un enterrement à Ornans, 1849-50
Au
Salon de 1850-51, Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet fait
scandale et focalise la critique autour de la querelle du réalisme.
Ce
qui a été reproché le plus fortement à Courbet ce n’est pas la laideur
de ses personnages (laideur qui est acceptée quand elle est bien mise en
scène) mais leur trivialité (le terme “trivial” revient tout au long
des critiques. Il faut l’entendre au sens de non idéalisé) et, sur le
plan plastique, l’usage considéré comme abusif qu’il fait du noir.
Nous allons parler du tableau de Gustave Courbet intitulé “ Un
enterrement à Ornans “. Sur cette peinture nous pouvons voir une
quarantaine de personnes au premier plan et derriere eux nous
distinguons la croix du christ.
L’atmosphere
est lugubre, malsaine et morbide. Nous constatons que la mort y est
omnipresente. Les visages de personnes représentent la tristesse et
l’impuissance face à ce drame.
Ce
tableau représente tout le coté péjoratif et négatif de l’enterrement.
Le peintre ne veut faire passer aucun message à travers sa toile, son
oeuvre exprime aucun sentiment. Cette toile a un aspect assez réaliste,
mais tourné vers le coté hostile. Cela doit seulement représenté un
mal-être intérieur, voir un traumatisme du peintre, qu’il a voulu
extérioriser. Mais le public n’est pas censé faire la psychologie de
l’artiste.
Son oeuvre ne mérite pas plus d’importance qu’elle n’a déjà auprès du grand public.
Thomas Couture (1815-1879) :
Les Romains de la décadence, 1847
Au
Salon de 1847, le tableau de Thomas Couture, Les Romains de la
décadence, fait un triomphe et obtient une médaille de 1ère classe.
Il
s’agit d’un tableau de Thomas Couture un peintre moyennement connue
mais qui n’a pas choquer le public et qui a interpreter ”les romains de
la décadence”. Ce tableau represente des romains en train de féstoyer,
de boire ou d’exprimer leurs amour les uns envers les autres. Il reste
une belle architecture mais nous ne le metrons pas chez nous mais dans
un musée.
Nous
n’aimons pas l’ambiance que dégage ce tableau ,il est sombre ,malsain
et vicieux pourtant on remarque qu’il y a un contraste entre l’exterieur
et l’interieur . Le tableau n’est pas gaie, on sent beaucoups de
tristesse, de peine. On trouve ce tableau vulgaire par la nudité de
certaines personnes rendant ainsi l’observation de ce tableau plus
complexe car tout dépant de l’observateur mais dans l’ensemble les
couleurs reste sombre. Le second plan reste simple nous pensons que le
peintre a preferé s’apliqué sur l’interieur ainsi que la precision des
personnages. Le tableau reste plutot banale pour etre le plus connu de
cette artiste. Ce tableau reste impudique.
Par
contre nous trouvons l’architecture de ce tableau plutot grandiose, ça
agrandi l’interieur le rendant ainsi plus vivant. Pour le peu de tenues
representées sur le tableau nous les trouvons bien representées mais
un peu osé.
Edouard Manet : Lola de Valence, 1862
Carolus-Duran : La dame au gant, 1869
Comparaison de deux oeuvres
En
1863, Edouard Manet expose 14 toiles dont Lola de Valence, portrait de
Lola Melea, étoile d’un ballet espagnol qui remporta un vif succès en
1862 à Paris.
La réception critique majoritairement hostile du tableau est un avant-goût de celle qu’obtint Olympia deux ans plus tard.
Edouard Manet (1832-1883) : Lola de Valence, 1862
Le tableau de Monet, “Lola de Valence”représente une femme derrière le decor d’un théatre.
Le
tableau en lui même n'est pas très bien peint, l’arrière plan est assez
sombre,et mal detaillé et pas assez distinct. La couleur grise du sol
couplé avec la teinte marron de l’arrière plan donne une impression de
délabrement et de saletée.Ce qui rend l’ensemble assez sombre et
sinistre ce qui ne vas pas du tout avec ce que l’on voit au fond a
droite c’est à dire une ambiance joyeuse avec des costumes.
Et
pour la femme représentée, son visage n’est pas assez féminin,les
traits sont trop fermes, quant à sa carrure,elle est trop
massive,certains critiques de l’époque ont émis l’hypothèse que c’était
peut être un homme. Ses habits font penser à matrioshka (poupé russe) à
cause de l’assemblage du châle et de la robe avec des roses rouges et
blanches sans compter les collants, les chaussons de danse et le voîle
sur ses cheveux brun.
Sans
compter que la robe colorée ne va pas pas avec le reste du tableau qui
lui est plutot sombre. Ce tableau possede plein de defauts.
Carolus-Duran (1837- 1917) : La dame au gant, 1869
En
1869, Carolus-Duran expose au Salon le portrait de sa femme, alors
intitulé La femme au gant ou Mme D... Le succès de ce tableau est tel
qu’il entraîne l’artiste dans une carrière de portraitiste mondain qui
lui vaudra fortune et célébrité.
Carolus-Duran (1837-1917) La dame au gant
1869 Huile sur toile H. 228 ; L. 164 cm, Paris, musée d'Orsay
Le
tableau de Carolus Duran, “La Dame au gant” représente une femme
d’allure noble. Au niveau de l’arrière plan, la zone éclairée du haut,
avantage son beau visage et le fait ressortir part rapport au reste du
tableau. Quant au bas,le côté sombre renforce la couleur noire de la
robe. La dame appartient à une famille noble, on le voit grâce à sa
posture et à sa manière d’enlever ses gants. Elle est au premier plan et
domine ainsi la toile. On est attiré par son regard noir et persistant
qui nous émet des émotions. Elle porte une longue robe noire s’imposant
sur son noble corps. Elle porte aussi une fleur dans les cheveux ainsi
qu’un voile gracieux déposé le long de son cou. On perçoit un gant blanc
mit en évidence sur le sol noir. Son visage et fin et les détails sont
très précis, la précision des cheveux est magnifique et on voit
parfaitement les ondulations des boucles.
Malgré
les couleurs, le peintre joue sur les tons de couleurs, en faisant un
dégradé de couleurs qui part d’une nuance claire ( en haut à droite ) et
qui se finit en bas à gauche du tableau, par une nuance très
sombre.Bref ce tableau est magnifique grace au nuance de noir,gris et
blanc fait par le peintre.
Jean-François Millet : Des Glaneuses, 1857
et Jules Breton : Le rappel des glaneuses, 1859
Contexte:
Quand Jean-François Millet présente Des glaneuses
au Salon de 1857, la querelle autour du réalisme s’est un peu apaisée.
La vision que donne Millet du monde paysan suscite néanmoins des
polémiques, tant esthétiques que politiques, alors que Le rappel des
glaneuses, présenté deux ans plus tard par Jules Breton est encensé par
la critique, récompensé par une médaille de 1ère classe et acheté par
Napoléon III.
Jean-François Millet : Des Glaneuses, 1857
Les
Glaneuses est un tableau qui a été peint par Jean-François Millet en
1857 et présenté la même année au Salon. C’est une peinture à l’huile,
peinte sur toile, elle a pour dimension 83.5 cm x 110 cm. Elle est
exposée au musée d’Orsay, à Paris.
Au
premier plan, on peut observer trois paysannes en train de glaner,
elles se situent à la limite d’une terre qui semble brûlée. A l’arrière
plan, on distingue les moissonneurs en plein travail ; à leur gauche,
se dessinent des importantes bottes de foin alors qu’à la droite de
l’œuvre on remarque quelques habitats et un cavalier. Toute cette scène
est éclairée par un ciel plutôt lumineux en haut à droite duquel on
semble distinguer une bande d’oiseaux. Ce tableau est une critique sur
les inégalité sociales. Ce tableau est tres moche au regard, il
represente une classe sociales inferieure completement ininteressante et
quasi pathetique. Le simple fait de poser le regard sur ce tableau nous
repulse, ce tableau fatigue les yeux.
Ce
tableau à l’aspect repugnant a tout de meme une importante valeur
historique et ne doit pas etre negliger trop rapidement, il merite tout
de meme une analyse ainsi qu’une place dans un musee malgré son
apparence affreuse.
Jules Breton (1827-1906) : Le rappel des glaneuses, 1859
“Le
rappel des glaneuses” de Jules Breton (90x176cm peint en 1859, exposé
au musée d’orsay) nous montre des femmes, les glaneuses finissant le
travail et rentrant chez elles avec leur récoltes.
Le glanage, est le droit qui autorise les femmes, les enfants, les pauvres à ramasser après la moisson les épis oubliés.
Au second plan on aperçoit le soleil qui se couche, montrant la fin légale du glanage.
Sur
ce tableau de Jules Breton les glaneuses semblent idéalisé, elle ne
semble souffrir et sont couvertes par l’abondance du blé alors que sur
le tableau de Millet, les glaneuses semble afféblis, pliés en deux pour
ramasser de maigre récolte.Mais aujourd’hui le tableau de Millet est
plus connue car plus réaliste et moins idéalisé surement vu dans une
optique historique montrant une scene plus réaliste.
Personnellement je trouve que ce tableau a un bel éclairage venu du coucher de soleil.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE LES CONSIGNES DE TRAVAIL
CLIQUEZ ICI POUR LIRE LES CONSIGNES DE TRAVAIL
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire