mardi 12 novembre 2013

P1 - Séance 7 : Réaliser une revue de presse pour l'édition 2013 de la FIAC.


LA REVUE DE PRESSE 

DES ÉLÈVES DE SECONDE 12




LABYRINTHE

Painted aluminum and plexiglas, 183 x 183 cm,
Courtesy Galerie Peter Freeman Inc., Paris.


Kenneth Robert Lum, dit Ken Lum est né en 1956 à Vancouver, il est d’origine Chinoise. C’est un artiste contemporain.
Cette oeuvre représente un labyrinthe peint sur du plexiglas et de l'aluminium, le peintre a dû utiliser une peinture spéciale pour que l’oeuvre ne soit pas reconnus comme une peinture, car à première vu cette oeuvre ne ressemble pas à une peinture. le labyrinthe est bleu et rose,ce sont des couleurs vives et visibles qui attirent l’oeil. Il est compliqué et quand on le voit on a l’impression que si on rentre dedans on n’en sortira jamais, mais une fois dans le labyrinthe il suffit d’aller à gauche et de continuer tout droit pour trouver la sortie. Ce n’est donc pas un labyrinthe très compliqué, l’artiste a cherché à rendre un labyrinthe facile difficile en créant de nombreuses solutions.
Cette peinture pourrait plaire aux enfants car les enfants aiment s’amuser à trouver la sortie du labyrinthe. Les adultes pourraient trouver ce labyrinthe intéressant et délivrant un message philosophique. Le message délivré est qu’il est plus facile de choisir son chemin que prendre celui des autres, il faut faire ses propres choix au lieu de suivre ceux des autres, il faut faire les choses par soi-même. Cette oeuvre peut rappeler les autres peintures du peintre, car toutes ses créations représentent un labyrinthe. Nous pensons que cette oeuvre est originale et c’est d’ailleurs pour cela que nous l’avons choisie.
Naomi Ngué et Antoine  Bizien.



HAPPINESS



Sarah Pucci (d'origine italienne)
Happiness, 1980's
perles, paillettes, 32,5 x 28 cm
Air de Paris.


Cette oeuvre est une sorte de sculpture en forme de coeur composée de perles et de paillettes qui peuvent faire penser aux strass qui se trouvent sur les jouets de petites filles.
Elle dégage une atmosphère féerique digne des contes de fées. Elle peut faire penser à une boîte à bijoux contenant plein de trésors. Ou alors, elle peut nous faire penser à une boîte remplie de confiseries. L’oeuvre a des couleurs vives et chaudes tournant autour du rose ,qui peut faire penser aux confiseries, et de l’orange qui peut faire penser aux couleurs de l’été et donc du beau temps qui nous rappelle encore l’univers des princesses.
Ces oeuvres tournent toujours autour du même sujet qui est l’enfance, les princesses et les bonbons. Sarah Pucci veut sûrement nous faire comprendre qu’elle aimerait encore être une enfant car on ne connaît pas la société, on est innocent et naïf. On croit à des choses qui n’existent pas forcément : les fées, les princesses, les fins heureuses…
On retrouve dans ses autres oeuvres des manèges en miniature et des boîtes à musique toujours réalisées avec des perles et des paillettes. Son art est totalement centré autour de la féerie et de l’enfance.
Ses oeuvres changent du quotidien car souvent l’art sert à représenter la réalité ou sont totalement abstraites ce qui est assez triste ou frustrant selon le thème abordé. Quand on s'intéresse au oeuvre de Sarah Pucci,on remarque une certaine facilité à comprendre le sens des oeuvres et elle apporte une certaine joie grâce aux éléments et aux sujets choisis.
Nous apprécions cette  oeuvre car elle est originale et intéressante. Tout d’abord, nous aimons les matériaux choisis car nous sommes des filles et cela  nous ressemble. Ensuite, le thème abordé nous affecte particulièrement car nous ne sommes pas encore totalement sorties de l’enfance et nous sommes encore sensibles à cela. Pour finir, la folie de cette oeuvre nous donne le sourire et nous fait penser à des choses gaies ce qui est très appréciable.
Célia Jonemann et Margaux Laurenson



VACANCES


Marie Voignier,
née en 1974 et vit à Paris
Hinterland, 2009
Courtesy : Marcelle Alix, Paris / production Capricci Films


On peut remarquer dans cette image une certaine profondeur dans la photo. Cela est lié à l’image en arrière-plan. Les personnes sont en train de contempler la vue sur ce paysage “crée “ qui se fond dans une atmosphère calme et sereine. Il se dégage de cette photographie relaxation et tranquillité. Les protagonistes apparaissent comme des éléments de la photo car on peut distinguer par leur posture leur joie et le fait qu’ils profitent de l’instant. Les protagonistes se baignant au loin montrent l’immensité du hangar, ainsi on peut remarquer que les concepteurs de ce hangar donnent de l’importance à ce décor grâce au contexte estival de la photo. Le réalisme voulu par les concepteurs est caractérisé par le sable, et la représentation du ciel ainsi que par la présence de petites habitations, présentes dans le but de rendre l’effet plus envieux. L’envie de changer de paysage est de faire de ce moment un souvenir pour donner plus goût aux protagonistes de recommencer cette aventure dans le but de promouvoir les voyages dans les pays chauds possédant des accès à la mer pour les touristes. Néanmoins on aurait pu penser qu’il y aurait eu plus de monde dans ce lieu. Il y a une présence importante d’éléments tropicaux comme l’eau turquoise, le ciel dégagé, plantes tropicales ainsi que d’habitations typiques de lieux prisés.
Aujourd’hui ce genre de lieu est très recherché par les populations aisées. Ainsi, pour rendre ce genre de lieu à la portée de tous, les concepteurs ont rendu cela possible et moins coûteux en déplacements à l'étranger. Malgré l’emplacement du lieu paradisiaque (dans un hangar), le confort et la détente priment.
Robin Grout-Sahénard et Sévan Tisserand.



REPASSAGE


     
Michaela Thelenová, Au moment où vous rentrez du travail tout sera nettoyé,
2010 (90x60cm).


On peut voir sur cette photographie un amas de vêtements empilés sur un lit. Ces derniers vont même jusqu’à toucher le plafond ! On peut constater aussi que ces vêtements sont propres et repassés. Nous voyons aussi les différents habits de chaque membre de la famille ; en bas les habits du père de famille et tout en haut ceux du nouveau né. Entre ces deux couches on distingue les habits de la mère et de l’adolescent. 
Passons maintenant à l’explication du titre qui est très explicite. Cette photographie est en fin de compte un message d‘espoir du jour où, quand on rentrera du travail le linge se sera plié tout seul !
On peut aussi penser que la famille déménage et qu’elle s’apprête à mettre tout son linge dans ses valises, d’où le caractère impersonnel de cette pièce.
Pour conclure, cette oeuvre est inventive et drôle, ce qui attire le spectateur non pas à la regarder mais à l‘analyser. Par cette oeuvre Michaela Thelenova a su saisir notre étonnement et notre attention.
Arnaud de Larminat et Diogo Pereira.




SUR ECOUTE


If these walls could talk



Cette oeuvre est une oeuvre d’une artiste argentine nommée Amalia Pica. Elle représente des boites de conserve accrochées à deux murs qui sont face à face. Ces boites de conserve sont reliées entre elles par des fils blanc.s L’artiste se pose la question de savoir si peut être l'art pouvait avoir un rapport avec la communication. Cette oeuvre pourrait nous faire penser à un dialogue entre deux mondes parallèles. Elle nous rappelle notre enfance à écouter aux portes avec un verre collé à l’oreille. Le titre de cette oeuvre est “if these walls could talk” ; en français “ si ces murs pouvaient parler”, il est donc question d’un dialogue entre des murs. 
Cette oeuvre est captivante car les boîtes de conserve sont de toutes les couleurs et les murs sont tout blanc. Elle nous fait penser a un paradis de couleurs dominés par de grands murs blancs. Toutes ces ficelles nous font penser à une gigantesque toile d'araignée. Cette oeuvre à une touche de fantaisie par ses couleurs et sa géométrie. Des tons plutôt claires nous donnent l’impression que l’oeuvre est profonde. Nous apprécions donc cette magnifique oeuvre de Amalia Pica.
Jade Piani et Arthur Tordera.



ETOILES

Gary Simmons
Regen Projects
2013


L’artiste a pour nom Garry Simmons, il est américain et il est né a New-York en 1964. Il a crée Regen Projects. Le "United States Artists" lui a été remis. C’est l’un des plus grands artistes du 20° et du 21° siècles. 
Sur ce tableau nous pouvons voir huit étoiles de couleurs sombres associé à un fond blanchâtre. En arrière plan nous pouvons voir un article de journal qui a été découpé. Cette oeuvre peut rappeler le tableau de Jasper Johns, Flag” qui a été peint entre 1954 et 1955 et qui représente le drapeau américain avec ces cinquante étoiles .
Ce tableau nous force à regarder les étoiles noires qui tombent comme des étoiles filantes car les étoiles ont l’air de laisser une traînée noire derrière elles. Elles suscitent l’admiration du spectateur car Gary les a faites noires sur un fond blanc.
Le mélange de couleurs sombres et de couleurs claires fait ressortir la beauté de cette oeuvre et peut nous raconter une histoire ou nous faire penser à un souvenir agréable et nous faire rêver. Sur l’article en arrière plan est marqué le nom de huit boxeurs célèbres de l’epoque. Nous pouvons penser qu’une étoile correspond à un boxeur ce qui serait un hommage au huit boxeurs en questions.
Vincent Dumé et Zacharie Ouerdane. 


COLLANTS


Martin Soto Climent
installation view Museum Morsbroich, Leverkusen, 2009
courtesy T293, Naples


Martin Soto Climent est un artiste moderne né en 1977 au Mexique. Il travaille dans sa ville natale, Mexico city. Il a commencé ses oeuvres en 2001 et n’a pas encore fini sa carrière.
Il s’agit  de l’intérieur d’une pièce d’un appartement qui semble très vaste, très luxueux. Car nous pouvons observer de la peinture très vive et récente. Ainsi que de nombreuses pièces toutes alignées, donc on peut penser que l’appartement est grand. On peut remarquer plusieurs collants étant attachés les uns aux autres. Ils sont reliés d’un lustre à ce qui semble être une fenêtre. Puisque nous pouvons voir, au niveau du parquet le reflet de la premier fenêtre au fond de la pièce et un deuxième reflet qui nous permet de dire qu’une deuxième fenêtre est présente. Ces deux fenêtre éclairent la pièce d’une lumière naturelle.  
Ces collants reliés à deux choses nous font penser à un début de cabane d’enfant, toute colorée, nous pouvons imaginer la joie des enfants dans la couleur des collants. Nous pouvons noter que dans la pièce du fond il y a une sorte de drap posé sur le plancher. Ce logement nous fait penser à un appartement parisien. 
Nous trouvons cette oeuvre à la fois originale, en effet ce n’est pas tous les jours que nous faisons ceci chez nous. Mais nous ne voyons pas l'intérêt de cette oeuvre, cela n’exprime rien, n’a aucune logique. La seule belle chose qu’on peut trouver c’est l’appartement et non pas l’oeuvre en elle même. Il y a plusieurs points positifs ainsi que des points négatifs ce qui nous fait douter sur notre avis.                                                                                                 
Laure Mercier et Félix Verdeguer. 


L’HOMME QUI RIT ?



Yue Minjun
Free Sky No.1, 2012
Huile sur toile
100 x 90
Courtesy Galerie Daniel Templon, Paris




Le tableau représente un homme d’origine asiatique pratiquement nu sur un fond nuageux. L’homme a un teint rose presque rougeâtre, il se tient dans une position “bizarre”, il a l’air de sourire en criant. Son visage est figé dans une expression de douleur, il semble presque en rire et il a l’air en même temps de s’esclaffer mais d’un air presque cynique comme s'il se moquait de sa souffrance. Ce tableau paraît représenter la folie humaine.

L’œuvre porte un regard ironique et désabusé sur le contexte social de la Chine contemporaine et sur la condition humaine dans le monde moderne. L’auteur, Yue Minjun est né en 1962 en Chine, c’est un artiste contemporain. Il étudie la peinture entre 1985 et 1989. Le paysage nuageux représente le paradis et le personnage rouge et criant désigne les enfers. L’on pourrait alors imaginer que l’homme serait un démon pour la terre. 
Gabriel Jacob et Vadim Leidner


Probablement le peintre chinois le plus influent de sa génération, Yue Minjun s’est fait connaître par ses toiles ambigües, peuplées de personnages aux visages largement ouverts sur d’inquiétants sourires. Yue Minjun, né en 1962 dans la province de Heilongjiang, est un artiste chinois contemporain vivant à Beijing, en Chine.
Son Free sky est une huile sur toile exposée à la galerie Daniel plon qui mesure 100 cm sur 90.
C’est un homme tout rose qui est en train de rire et de courir. En arrière plan il y a un ciel très bien représenté, on peut clairement y voir les nuages. La manière dont est peinte le visage laisse voir la sueur que provoque sa course. Le corps est dessiné de façon à faire ressortir la sueur de la personne dessinée et de marquer les zones d’ombre. Le titre Free Sky est très bien assorti au tableau car le personnage représenté court librement dans l'arrière fond qu’est le ciel. Son sourire est bizarre, on ne sait pas très bien s'il est heureux ou s'il souffre. Le tableau est assez bien fait, l'harmonie des couleurs rend le personnage en perspective : c’est un tableau magnifiquement peint.
Maxime Misseri et Pierre Mattéi.


EVASION







David Zwirner, Untitled (Study for Don't Cross the Bridge Before You Get to the River), 2007. Huile, crayon et du ruban adhésif sur vélin (30.2 x 27.6 cm)
Courtesy David Zwirner, New York/London.


David Zwirner est né le 23 octobre 1964 en Allemagne. C’est un artiste contemporain. Il est le propriétaire de deux galeries : “galerie david Zwirner”, dont une qui réside à New York et l’autre à Londres. En 2010 a été classé numéro quatre dans le “Art review” (liste annuelle). En 2012 il a été classé numéro deux dans Forbes Magazine parmi les “marchands d’arts les plus influentes d’ Amérique ”. 
Au premier plan nous pouvons voir un garçon tenant un navire dans sa main droite. Ce navire est composé d’un sabot, d’un bout de papier et d’un bateau. La moitié de son bras droit est dans de l’eau. Au second plan le visage et le buste d’un homme sont représentés en rose pâle. A la droite de cet homme, nous pouvons voir un mélange de couleurs jaunes, rouges, grises et noires. Revenons au premier plan : à la droite du garçon apparaît de dos une silhouette rose pâle, représentant un homme. A sa droite nous observons un second navire. Cette peinture est entourée d’un bandeau blanc. Cette oeuvre nous fait penser au tableau de Martial Raysse, intitulé “souviens-toi de Tahiti”.
 
Dans ces deux tableaux l’idée de la mer est présente. Dans celui de Martial Raysse, avec le ballon de plage, le parasol, la serviette et le maillot de bain de la femme. Et dans ce lui de David Zwirner avec l’eau et les bateaux. Ces deux oeuvres sont aussi très colorées.

L’oeuvre représente un rêve d’évasion, l’observateur se sent intrigué, curieux et serein voulant en savoir plus sur ce voyage. Ce tableau nous transporte dans cette exploration, il dégage une énergie positive.
Stessy Picazo et Anaïs Dujarrier




LES DEUX MAISONS


James Casebere, Cloudy/Sunny Skies, 2013
Photographie couleur montée sur Dibond et encadrée (107,5 x 89)
Courtesy Galerie Daniel Templon, Paris


James Casebere est un artiste peintre et photographe américain né en 1953 à lansing. James a aussi obtenu un bachelor aux Beaux-arts au collège d’art et de design de Minneapolis en 1976 avant d'être diplômé d’un master en Beaux-arts à l’institut des art de Californie en 1979. 
Casebere construit lui-même des modèles réduits d'architecture, soigneusement réalisés et peints, qu'il photographie ensuite : par un éclairage et des effets complexes de clairs-obscurs, des angles de prises de vue générateurs d'effets théâtraux et des tirages de grand format, James Casebere met en scène une réflexion sur l'espace, la lumière et l'architecture, où la figure humaine est absente et évoquée par allusions. 
L’oeuvre nous montre une maison coupée en deux entre pauvreté et richesse. Le côté gauche est pauvre, insalubre et sombre, tombe en pièces, la végétation est morte et la pelouse est sèche. Tandis que le coté droit est neuf, propre, éclairé, la végétation y est abondante ; Le ciel aussi représente les deux cotés avec à gauche un ciel sombre et nuageux alors qu'à droite le ciel est parfaitement dégagé. Cette oeuvre nous fait penser à la peinture de René Magritte qui s’intitule L’empire des lumières
Thomas Breton et Timothée Lecoq .




ARC-EN-CIEL


Anne Devillepoix, Harvest, 2011.



Anne de Villepoix est née le 10 juin 1969 à Rueil-Malmaison. Elle vit et habite à Paris et Bougival. En 2003, elle achève la création de l’atelier de mosaïque Romaine, à Bougival. Cette oeuvre représente trois personnages qui essaient de toucher un arc-en-ciel avec de grands bâtons, dans la nuit. C’est une oeuvre irréaliste car il est impossible qu’il y ait un arc-en-ciel durant la nuit et de le toucher. On peut apercevoir des arbres derrière les trois hommes.
Le tableau se divise en deux parties ; en haut à gauche, un coté lumineux grâce à l’arc-en-ciel et en bas à droite, un coin plus sombre. Ce qui nous amène à un clair-obscur.
La partie du haut est opposée à la partie du bas, l’arc-en-ciel est fait de manière trop simple par rapport au reste du tableau et il est trop lumineux ce qui donne un coté irréaliste au tableau. Le flou du bas du tableau laisse un côté de mystère. 
L’artiste veut nous montrer la naïveté des hommes, qui croient qu’ils peuvent toucher l’arc-en-ciel. Mais aussi leur volonté d’aller plus haut avec la représentation de l’arc-en-ciel qui monte vers le haut.
 Lorène Féron et Victor Lemaire-Joyeux.


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